Uleila del Campo
Village situé sur les contreforts de la Sierra de los Filabres, descendant vers la plaine de Sorbas et près du Campo de Tabernas. Il se dresse sur une petite colline et présente un ensemble urbanistique arrondi, bien structuré, au milieu d'un paysage ne manquant pas de charme où prédominent la vigne, les amandiers et les oliviers.
Le village est présidé par l'Église de Santa María.
Histoire
Village de la zone méridionale de la Sierra de los Filabres. La proximité du désert de Tabernas a permis que quelques-uns de ses sites aient été utilisés comme décors naturels pour le cinéma. Certains pensent que son nom provient d'un Arabe de Grenade, espion des Rois Catholiques. D'autres affirment qu'il provient de Leila, nom arabe également, qui pourrait signifier jeune fille de la campagne.
Il semble qu'au début de la période d'Al-Andalus (Andalousie musulmane), des Berbères du Sahara aient occupé ces terres. La conquête chrétienne eut lieu en 1488. Les Rois Catholiques les cédèrent, de même que d'autres lieux, au Duc del Infantado. Après la Guerre des Alpujarras (1568-1570), les Maures furent obligés de quitter le Royaume de Grenade. Dix familles repeuplèrent le village en 1586. La croissance de la population sera lente au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Vers le milieu du XVIIIe siècle, elle s'élevait à 525 habitants. Egalement pendant ce siècle, Uleila del Campo appartenait au fief du Marquis de Aguilafuente.
Le XIXe siècle se caractérisera par l'obtention de l'indépendance juridique et administrative après l'abolition du système seigneurial.
Comme pour tant d'autres communes d'Almería, le XXe siècle sera marqué par la diminution constante de population, notamment dans les années 60. De nos jours, elle augmente lentement et se consacre aux cultures des amandes et des oliviers en particulier. Cependant, le secteur le plus rentable est celui de l'élevage pour la production de fromages.
Personnages célèbres
Révérend Martín Molina.
Père Tapia, chroniqueur officiel d'Almería.
Diego Ponce de León, auteur de traités et mathématicien.
Jacinto Soriano, professeur à la Sorbonne.
Rafael Guillén et Ángel García López, poètes.
- Max 18
- Min 8
- Max 64
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