Casa Natal de Camarón de la Isla
- Clé 1 : De La Isla à San Fernando. José est né et a passé son enfance et son adolescence à San Fernando, une ville dotée d'une longue histoire liée à la mer qui a exercé une grande influence sur ce garçon blond et mince. « Que se me importará a mi que se sequen las salinas, mientras yo te tanga a ti. Esteros de Sancti-Petri. Salinas de San Fernando, espejos de sol y sal donde duermen los barcos » Bahía de Cádiz. Camarón de la Isla. Fernando Vilallón et Ricardo Pachón. Sel, pêche, conchyliculture et évolution de l'industrie dans la ville ont tous leur place dans cette clé Dans cette salle, nous sommes accompagnés par les sons de La Isla qui évoquent la mer, l'agitation quotidienne de ses rues…
- Clé 2 : Le Barrio de las Callejuelas. Ce quartier vieux de plus de 300 ans s'est construit autour de l'église du Carmen. Voilà sans aucun doute la scène de l'enfance de Camarón. La rue a été son école.
- Clé 3 : La maison de Camarón. La cour commune. José est né le 5 décembre 1950 dans cette maison. La maison, composée de plusieurs pièces autour d'une cour centrale ouverte, la cour commune, offrait un univers social dans lequel six familles partageaient non seulement un espace commun, mais toutes leurs expériences. Les petites pièces étaient réparties entre les différentes familles qui devaient partager les services communs, situés dans la cour : le puits, les latrines, un simple trou dans le sol situé dans une petite enceinte avec une porte, ainsi que la cuisine.
- Clé 4 : Les clés du flamenco. Le flamenco est une expression artistique issue de la fusion de la musique vocale, de l'art de la danse et de l'accompagnement musical, pour exprimer une gamme de sentiments et d'humeurs. À travers cette clé, vous découvrirez les différents styles de flamenco.
- Clé 5 : La création du mythe. Camarón a vécu dans un environnement humble et libre, comme tout enfant de son quartier. Son don spécial, son génie, ses compétences pour le flamenco annonçaient déjà son succès.
- Pour terminer là où résidaient Camarón avec ses parents et ses frères et sœurs. Ces deux pièces constituaient la maison des Monge. L'antichambre où vous pourrez écouter les déclarations de personnes très proches de Camarón et une dernière salle de recueillement : un hommage spécial à notre ami : une chaise en jonc et un œillet président la salle en hommage au mythe. C'est un lieu de recueillement. Camarón est peut-être le le « cantaor » le plus personnel des dernières générations du flamenco, son don s'exprime à tout moment et même ses interventions plus légères entendent émouvoir, éveiller la sensibilité de ceux qui comprennent et ressentent le flamenco. Nous sommes devant un artiste à la magie spéciale qui, par ses propres mérites, est entré dans l'histoire.