Morón de la Frontera

Le village se situe dans une zone de grande richesse agricole irriguée par les ríos Guadaira et Guadalete, entre la Sierra Sur et la Campiña. Son paysage est constitué de plaines dédiées à la culture de céréales, d'oliviers, d'herbacés et de coton. La grande ferme, dominé par le blanc, est jalonnée de grandes bâtisses, hôtels particuliers, églises et anciens couvents qui évoquent la richesse de son passé. On retrouve le marbre de ses carrières sur ses perrons et ses façades.

Des monuments tels que Le Château, l'Eglise Saint Ignacio, l'Eglise de la Victoire, l'Eglise Saint Michel ou l'Ermitage Notre-Père Jésus de la Calzada constituent les témoins de la prospérité de son passé.

Histoire

Les premiers habitants s"établirent pendant l"ère Calcaire, comme en témoignent les ruines retrouvées et tout particulièrement un dolmen.
Pendant la période romaine, le village connu une grande croissance et prit de l"importance. De nombreuses ruines de l"époque ont été retrouvées. Plinio l"appela Aruncci et Estrabon, Moró, Morum ou Almorul.
Après la chute de l"empire romain, une église fut construite à Morón. Elle constitue la plus ancienne église d"Andalousie et on peut y voir ses fondations.
Pendant la période Al-Andalus, le village augmenta jusqu"à excéder l"enceinte fortifiée. Il atteind son apogée pendant les royaumes de Taifas au XIème siècle.
La conquête chrétienne fut menée par Fernando III au XIIIème siècle. Puis le village fut cédé à l"Ordre de Calatrava.
Au milieu du XVIème siècle, les Comtes d"Ureña restaurèrent le château qui devint leur résidence jusqu"en 1650.
Les troupes de Napoléon y installèrent leur quartier pendant la guerre d"Indépendance et en 1812 on le fit exploser.
En 1894, il obtint le titre de ville.
Personnes célèbres
I. Torres y León, écrivain et journaliste.
N. Tapia y Núñez de Rendón, écrivain et politique.
Julio Vélez, écrivain.
Alberto García Ulecia, poète.
María Luisa Fernández Cotta, peintre.
Alejandro Fernández Cotta, poète.