Itinéraire de Paño Pico. Routes minières de Linares – PR-A 260

Promenade dans les restes miniers qui nous montre, au milieu des ruines, une partie représentative et exceptionnelle de l’histoire de la ville de Linares.

Ce Sentier pratiquement plat, naît dans le quartier de Arrayanes et suit l’un des chemins les plus importants qui reliait les mines de Arrayanes àLinares. L’itinéraire après être passé par le Puits Acosta, où sont encore conservés la Maison de la machine d’extraction, les cheminées et les bâtiments auxiliaires, croise par deux fois les voies de l’ancien tramway minier, désormais démantelé : une fois, en passant par le puits Restauración et l’autre, avant d’arriver au puits San José et à la centrale électrique. Le tronçon entre les deux puits coïncide avec le sentier PR-A 261 « Cerro de las Mancebas » ce qui permet de combiner le parcours.

Sur le Puits Restauración, ouvert entre 1844 et 1850, on remarquera le bâtiment qui abritait les garages et les ateliers de locomotives du chemin de fer minier. Sur le Puits de San José, à côté du chemin, on peut encore observer le lieu appelé « Bajada de la Reina » (Descente de la Reine) réalisé pour une visite de la reine Isabelle II à la première galerie.

Le sentier continue jusqu’à Paño Pico (sommet géodésique) et à la Mine de la Mejicana, deux enclaves d’où il est possible de profiter de panoramas mémorables de la zone : au loin La Carolina et Baños de la Encina, plus près le Puits de San Bartolomé, Cerro de las Mancebas (la colline des chênes), etc.

Depuis La Mejicana un ancien chemin au milieu des chênes, interrompu par un olivier, conduit a la Cheminée de la Cruz, une des plus élevées de la zone qui mesurait 100 m (57 m aujourd’hui), là le sentier partage son tracé avec le PR 261.

Nous passons à côté du Puits Cadenas et plus loin par le Lavoir Bimora, exemple de régénération naturelle de la végétation de la zone, pour ensuite contourner la ville jusqu’à arriver à la Fonderie de la Cruz(la Fonderie de la Croix), où dans le passé on fabriquait toute sorte de plomb, et futur Centre d’ interprétation.