La route taurine de Manolete à El Cordobés
Cordoue a donné des génies dans tous les arts et en tauromachie, la liste est impressionnante. De Manolete à El Cordobés, le « cartel » impressionne : Lagartijo, Guerrita, Machaquito, Cañero… C'est pourquoi le musée taurin de Cordoue ne manque pas de matière première. Dans la ville, vous pourrez vous promener aussi dans les enclaves les plus savoureuses.
À Cordoue, Manolete est le grand personnage historique de la tauromachie, il est surnommé le « quatrième calife ». Un itinéraire dans la ville offre tout ce que vous pourriez souhaiter : plusieurs tavernes avec des souvenirs du maître, des maisons où il a vécu, des fermes où il a combattu et sa maison-musée. Un tour complet.
La maison où il est né, dans la rue Conde de Torres Cabrera, laisse la place au monument du matador, sur la place Conde de Priego. De plus, plusieurs fermes des environs de Cordoue ont accueilli ses entraînements, notamment Dehesa de Yeguas.
Cela vaut la peine de les visiter. Différentes tavernes taurines conservent des souvenirs et des photos du matador, comme La Sacristía et La Fuenseca. Une troisième, celle de Rincón de las Beatillas, accueille le cercle taurin Manolete. Dès l'âge adulte, il a habité une maison de l'avenue Cervantes, aujourd'hui un restaurant porte son nom qui a également accueilli le philosophe Ortega y Gasset.
Le parcours s'arrête au cimetière Notre-Dame de la Santé, où le matador est enterré. Le tombeau est surmonté d'une belle statue du calife, sculptée dans le marbre par le sculpteur et imagiste Amadeo Ruiz Olmos.
Enfin, la promenade culmine sur la place Maimonides, dans un manoir majestueux du XVIe siècle où on trouve le musée taurin de Cordoue. Il met en vedette les cinq califes de la tauromachie : Lagartijo, Guerrita, Machaquito, Manolete et El Cordobés. La visite, à travers du matériel photographique, des costumes, des anciennes affiches de feria, des gravures, des instruments de combat, des sculptures et des peintures, permet au visiteur d'en savoir plus sur l'histoire de la tauromachie.
Pour ceux qui en ont envie, et même s'il n'y a pas de festivités, le musée privé des arènes Los Califas conserve de nombreux souvenirs de Manolete.