Jimera de Líbar

Jimera de Líbar se situe sur les contreforts de la sierra de Líbar et dans le couloir étroit que celle-ci forme avec la sierra del Oreganal par où s"écoule le Guadiaro et passe la route reliant Ronda et Cortes de la Frontera ainsi que la voie de chemin de fer Ronda-Cadix. Son enceinte urbaine est divisée en deux noyaux différents bien que proches: le village, qui se dresse sur le versant d"une colline, et le quartier de La Estación, sur la rive du Guadiaro.

Histoire

Bien que les documents dont disposent les archives municipales évoquent son existence à partir du XVIIe siècle, d"importants vestiges archéologiques datant de l"Age du Bronze ont été découverts sur un site appelé El Tesoro -à environ 4 kilomètres du village-, remontant à la colonisation phénicienne.
Le seul vestige arabe ayant été conservé est la tour de l"église que fit autrefois partie du minaret de la mosquée; à cette époque, le village portait le nom d"Inz Almaraz. Cette dénomination changea pour celle de Ximera de Libar suite à la conquête chrétienne.
Jimera de Líbar est chef-lieu d"un marquisat créé par Charles II en 1684.
Un autre évènement d"importance dans l"histoire de ce village eut lieu en 1810, pendant la Guerre d"Indépendance, lorsque José de Aguilar, à la tête d"un groupe de guerrilla de 250 hommes de Montejaque, Jimera de Líbar, Cortes de la Frontera, Benaoján et Atajate, affronta et mit en déroute, sur le pont de la rivière Gaduares, 600 soldats et 90 cavaliers français.