Atajate

Atajate, à 750 mètres au-dessus du niveau de la mer entre les vallées du Guadiaro et du Genal, occupe une position privilégiée dans cette zone des villages blancs de la Serranía de Ronda.

Son origine se trouve dans une fortification arabe datant du début du VIIIe siècle. Grâce à sa situation stratégique sur le chemin reliant le Campo de Gibraltar et Ronda, elle a joué un rôle assez important à certaines époques de l'histoire. Ainsi au XIXe siècle, lors de la Guerre d'Indépendance, du fait de la résistance de ses habitants, le village fut incendié par les troupes françaises.

Parallèlement au phénomène de la guerre de guerrillas organisées par les habitants de ces montagnes contre les Français, un autre phénomène fit son apparition: celui des bandits de grands chemins, transformé plus tard par la légende romantique. Les chroniques indiquent l'existence de nombreuses bandes de contrebandiers et bandits dans cette zone.

De nos jours, les échos de la légende des bandits de grands chemins contraste totalement avec la paix et le calme que respirent les villages blancs de la Vallée du Genal.

Histoire

Des vestiges découverts dans les grottes des alentours indiquent la présence de l'homme préhistorique dans cette zone. Des restes de céramiques et des pièces de monnaie de l'époque impériale ont également été trouvés

S'agissant d'une zone stratégique entre Ronda et Gaucín, ce territoire joua un rôle important à l'époque arabe. Sur la montagne appelée Santa Cruz se dresse encore une tour qui se situe à distance égale entre les châteaux de Benadadlid et celui qui exista à Atajate.

Le village d'origine se situait sur la colline d'El Cuervo (du Corbeau), auparavant appelée Colline d'El Castillo (du Château), où se trouvent les ruines de celui-ci et l'ancienne église transformée en cimetière.

Lors de la Guerre d'Indépendance, au XIXe siècle, le village fut incendié et détruit par les Français.

Les documents qui ont été conservés indiquent l'existence de nombreuses bandes de contrebandiers et bandits de grands chemins sévissant dans cette zone à partir du début du XIXe siècle.