Alhaurín de la Torre
Ses terres s'étendent depuis le versant est de la Sierra de Mijas, jusqu'à la Vallée du Guadalhorce et la Hoya (cuvette) de Málaga, dans un paysage passant des pinèdes aux champs cultivés parsemé de nombreux lôtissements et zones résidentielles.
Le noyau de population fut fondé par les Arabes mais il ne conserve guère de traces de son passé puisqu'il est devenu ville-dortoir de Málaga et Torremolinos.
Dans ses alentours se trouve la "Real Sociedad de Tiro Pichón" (Société Royale de Tir au Pigeon) ainsi qu'un terrain de golf.
Histoire
Ses origines remontent à l'époque où Gades exerçait son hégémonie sur tout le Frentum Gaditanum (Détroit de Gibraltar), il y a plus de trois mille ans, lorsque les Phéniciens entreprirent leur périple et fondèrent leurs premiers commerces, stimulés par la richesse des gisements minéraux du sud de la péninsule.
Aux temps des Romains, le village se nomma Lauro Vetus et plus tard Laurona. D'après Floro, les fugitifs de la bataille de Munda se réfugièrent à Lauro où les partisans de Jules César décapitèrent Cneo Pompeyo. Il est possible que ces faits se réfèrent à Laruro Vetus, bien que le village d'origine se trouvât plus bas que son emplacement actuel.
Sous la domination arabe, le village fut appelé Alhaurein. Il existe des ruines de murailles arabes sur sa commune, plus précisément dans les champs appelés Torre de Alhaurín.
Il fut conquis par les Rois Catholiques en 1485.
À La Alquería, hameau de cette commune, le 5 décembre 1831 le général Torrijos et ses compagnons furent arrêtés. Quelques jours avant, ils avaient débarqué sur les plages de Fuengirola, pensant que la population, et surtout la garnison de Málaga les soutiendraient dans leur mouvement contre le régime absolutiste de Ferdinand VII. Après cinq jours de résistance, ils se rendirent et furent fusillés quelques jours plus tard sur les plages de La Misericordia du chef-lieu de la province; postérieurement, le général serait enterré dans le mausolée de la Place de la Merced de cette même ville.
Au XVIIIe siècle, des travaux de construction d'un aqueduc furent entrepris mais n'ont jamais été terminés. Aujourd'hui, on peut observer les restes de ce singulier projet, comme un curieux modèle architectonique qui a accueilli une série de maisons regroupées dans ce que l'on appelle les "Arcos de Zapata".
A la fin du XIXe siècle, le village fut victime, de même que toute la province, par une épidémie de phylloxéra qui détruisit la plupart de ses vignes.
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